La vitamine D est réputée pour son rôle sur la santé de nos dents et de nos os. La vitamine ‘’soleil’’ comme le veut son deuxième nom, est reconnue pour nous procurer une source de vitamine D durant l’été, mais qu’arrive-t-il durant les autres mois où nous sommes couverts de la tête au pied ? Est-il nécessaire de se tourner vers la supplémentation ? Qu’arrive-t-il si nous en manquons ?

Besoins en vitamine D

Évidemment, les besoins de vitamine D diffèrent d’une personne à l’autre. Alors que les recommandations générales pour les 9 à 70 ans sont de 600 UI (UI : Unité internationale) par jour, on suggère fortement aux gens de 70 ans et plus de viser un apport entre 800 UI et 2000 UI pour prévenir l’apparition de l’ostéoporose. Évidemment, pour les personnes ayant éliminé les produits laitiers de leur alimentation, ces doses peuvent parfois être difficiles à atteindre, raison pour laquelle la supplémentation se voit recommandée. De plus, en tant que nord-américains, comme les températures d’hiver, d’automne et de printemps ne nous permettent pas toujours d’exposer notre peau au soleil, notre pouvoir d’absorber cette vitamine se voit largement diminué. Raison pour laquelle, afin de prévenir l’apparition de certains cancers et de maladies du cœur, un supplément de 1000 UI par jour durant les mois les plus frais est fortement recommandé.

Rôles de la vitamine D

Ce que l’on entend le plus souvent au sujet de la vitamine D est sans aucun doute son rôle au niveau des dents et des os. Certes, cette vitamine assure l’absorption du phosphore et du calcium, ce qui permet donc de diminuer les risques d’ostéoporose et d’ostéomalacie, mais elle agit aussi sur différents systèmes comme anti-inflammatoire, anti-tumoral en plus d’avoir un effet protecteur sur le système cardiovasculaire et de jouer dans la prévention du cancer du sein et colorectal.

Sources de vitamine D

Comme nous le savons, la façon la plus abordable d’obtenir de la vitamine D est de s’exposer au soleil. En exposant notre peau aux rayons ultra-violets (UV), de la prévitamine D est transportée au foie pour y créer de la vitamine D2, pour ensuite être convertie dans son transport vers les reins en vitamine D3. Tout cela semble très simple et efficace. Par contre, l’âge, la pigmentation de la peau, les mois de l’année, les écrans solaires, la latitude et les heures sont tous les facteurs qui poussent parfois les gens à se tourner vers une alternative plus certaine, les suppléments, d’autant plus que les sources alimentaires de vitamine D sont plutôt limitées. Évidemment, vous en retrouverez dans les produits laitiers tels le yogourt, le lait, les boissons végétales enrichies et le fromage, mais aussi dans les œufs, la chair de certains poissons, particulièrement les poissons gras et dans la margarine, mais il reste difficile pour certaines personnes dont les besoins sont plus élevés d’atteindre ces derniers seulement par les aliments.

En résumé, puisque durant les mois d’hiver nous sommes, bien malgré nous, habillés en totalité et que nous dépendons seulement des aliments pour nous procurer de la vitamine D, la supplémentation demeure la meilleure option de rencontrer nos besoins quotidiens, s’assurer que celle-ci remplisse son rôle et ainsi éviter les conséquences d’une carence tels les douleurs musculaires, l’ostéoporose, en plus de diminuer le risque de développement de maladies cardiovasculaires et de cancers.

Stéphanie Ferland Dt.P. Nutritionniste

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Sources

1. http://www.extenso.org/article/la-vitamine-d-durant-les-mois-d-hiver-un-supplement-est-il-necessaire/
2. http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2004051700
3. http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/7795-vitamine-d-d2-d3-role
4. Weiler H. Vitamin D: The current state in Canada, A CCFN Watching Brief. août 2008.
5. http://www.brunet.ca/fr/conseils/vitamine-d-bienfaits.html